Soleil, soleil !
Marie Anglade investit le premier étage de Blitz. Sculptures, peinture, dessin pour un décor arty et enveloppant. une insolation de couleurs, formes et matières invoquant les délices de l’été. Sensuel comme le toucher d’une pierre chauffée par le soleil, lumineux comme la lumière d’un sunset a travers un Sex on the beach.
All about Marie Anglade :
Artiste plasticienne née en 1981, Marie vit et travaille à Lyon depuis sa sortie des Beaux Arts en 2006.
Elle aime expérimenter, tester, mélanger les médiums.
Elle a toujours aimé créer des scénographies, des univers.
Ainsi ses propositions se font toujours par projet ou collection .
Sculptures, peintures, dessins se complètent, se parlent, se répondent et lui permettent une variété de gestes et de créations enrichissante et épanouissante.
La peinture est pour elle le médium par excellence en terme narratif et expressif .
Une image fixe mais pourtant non figée dans le la linéarité du temps, non figée dans
l’histoire qu’elle peut raconter.
Elle travaille principalement à l’huile en peinture.
Son retour à la sculpture l’a ramène à un nouveau terrain de jeu, un nouveau territoire à redécouvrir.
En sculpture, elle aborde la matière plus frontalement mais la recherche de sensorialité qu’elle y vit lui permet de questionner la matière elle même. Elle travaille avec des matériaux de construction qu’elle détourne pour leur donner une vie plus poétique.
Son travail de dessin envisage plusieurs techniques, stylo bille, pastel sec ... Des techniques qui s’imposent en fonction du sujet mais toujours en cohérence dans l’idée de la matière qu’elles transportent.
Le blanc se retrouve beaucoup dans son travail de peinture et de sculpture dans lequel le corps est toujours présent, souvent morcellé ou décadré. Toujours actif.
Ce blanc en toile de fond, agit comme unité de temps et d’espace. Un espace virginal ouvert aux détournements et associations...
La couleur se réveille doucement apparait, disparaît comme un souvenir évanescent...
C’est aussi ici que la couleur peut prendre vie.
Elle aime ce contraste entre blanc et couleur, blanc et noir...
Le dialogue contrastant qui s’y crée à, pour elle, un pouvoir narratif infini.
Ses inspirations premières : d’abord ses proches, ses voyages, la vie dans sa toute simplicité si on en regarde les détails.
Ensuite David Lynch, sa référence ultime, pour la non linéarité de ses narrations , l’univers énigmatique et poétique de ses personnages et son univers très graphique .
Yves Klein pour son bleu obsessionnel .
Le modernisme, L’art minimal pour leur travail de simplification des formes et de recherches de l’essentiel .
Lucian Freud pour son travail sur la matière de la peau et l’art de la rendre vivante et le choix de ses sujets (des proches , des connaissances, faisant partie de sa vie) .
L´art organique Valentine shlegel, Anti Loovag, Elise Auberti pour la simplification des formes, le travail organique, le travail de la lumière et du blanc et la continuité de la forme .
Menphis, pour la couleur , le graphique le et la recherche des formes.
Matisse pour la simplification des formes , la recherche de l’essentiel.
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