Quand l’exil devient linceul

La mort en migration nous ramène à des questions essentielles.

Rencontre avec Gaspard Njock et Félicien de Heusch, co-auteurs d’« Au-delà l’exil » et Victorine Sewa de l’asbl SENEBEL (association des Sénégalais et sympathisants de Belgique).

ACCOMPAGNEMENT MUSICAL : BAO CISSOKO (KORA)


Croisant les sciences humaines et la force de la poésie, le roman nous interpelle sur la mort en migration et ses enjeux. Il s’agit d’une sorte de « double mort » de migrants qui, par leur parcours, sont symboliquement nés deux fois – dans le pays d’origine, et puis en migration – et meurent deux fois : la mort « au loin », requérant toute une organisation (rituelle, sociale, économique) « ici » et « là-bas », reliée par un commun transnational.

Gaspard Njock, musicologue, artiste multidisciplinaire et éditeur (Sofia Comics), et Félicien de Heusch, socio-anthropologue (Université de Liège) auteur d’une thèse sur le rapatriement des corps de migrants sénégalais, ont abordé ce thème à travers le roman graphique « Au-delà l’exil »*.

Entrée libre, réservations souhaitées : cGluYSAhIG1hbnplbGxhIHwgY2JhaSAhIGJl

*Disponible en version électronique ici : https://orbi.uliege.be/handle/2268/324182

Voir la note et vidéo de présentation de l’ouvrage :

* https://www.arts-minorites.uliege.be/cms/c_12673101/fr/-au-dela-l-exil

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