À l’occasion de la parution de Quand le monde dort, paru aux éditions Mémoire d’encrier en 2025, Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU sur les droits humains dans les territoires palestiniens occupés, investit les Halles de Schaerbeek, en collaboration avec les Midis poésie, pour un événement poétique exceptionnel.
Francesca Albanese prêtera sa voix à une heure de lecture, de réflexion et d’échanges autour de la justice, de la mémoire et de la résistance. La rencontre sera modérée par Frank Barat et se clôturera par un temps de dédicaces.
La librairie Brin d’acier accompagnera ce rendez-vous avec une sélection d’ouvrages en résonance avec les thématiques abordées.
Les fonds récoltés seront intégralement reversés au European Legal Support Center (ELSC), une organisation dédiée à la défense des droits humains et du droit international.
Depuis juillet 2025, la Rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967 met en lumière les responsabilités liées au génocide actuellement en cours à Gaza. Plus largement que la seule mise en évidence des responsabilités directes, les rapports de Mme Albanese soulignent également les complicités et le contexte global qui expliquent ce génocide.
En juillet 2025, elle publiait un rapport sur les personnes morales tirant profit de l’économie israélienne d’occupation illégale, d’apartheid et de génocide. Selon ce rapport, il sera impossible de mettre fin à cette situation sans établir les responsabilités des entités du secteur privé, y compris celles de leurs dirigeants. Le droit international reconnaît différents degrés de responsabilité, et pour chacun d’eux, il importe de mener des investigations et d’appliquer le principe de responsabilité — en particulier dans le cas présent, où l’autodétermination et l’existence même d’un peuple sont en jeu. De telles mesures sont nécessaires pour mettre un terme au génocide et démanteler le système mondial qui l’a rendu possible.
En octobre 2025, elle publiait un second rapport démontrant que le génocide en cours à Gaza constitue un crime collectif, soutenu par la complicité d’États tiers influents ayant permis des violations systémiques et persistantes du droit international par Israël.