Le 10 septembre appartient à tout le monde
💥 Austérité pour les pauvres, profits pour les riches
40 milliards de coupes budgétaires dans les aides sociales et les dépenses publiques, attaques contre les droits des chômeur·euses, des retraité·es, des étudiant·es, suppression de jours fériés...
L’offensive ultralibérale du gouvernement connaît une folle accélération ces derniers jours. Ce n’est pas une politique “de rigueur”, c’est une guerre de classe menée d’en haut. On demande aux pauvres de payer pendant qu’on engraisse les puissants.
RIPOSTER, POUR DE BON
L’appel du 10 septembre est une réponse populaire, une riposte face aux dominants. Pour renverser la table.
Car les chiffres sont là : selon l’INSEE, le niveau d’inégalités en France a atteint un seuil jamais vu depuis plus d’un demi-siècle. Dire que les pauvres sont de plus en plus pauvres et les riches de plus en plus riches est tout sauf un slogan. C’est une réalité.
Et le gouvernement tente de voir jusqu’où il peut aller pour accélérer le processus de précarisation des masses au profit de quelques ultra-riches : les 35 heures sont remises en question, l’indemnisation des malades aussi...
HORS PARTIS, HORS SYNDICATS
La mobilisation du 10 septembre est partie de petits groupes d’anonymes. Très vite, des parallèles avec les Gilets Jaunes ont été faits. Les médias cherchent des “figures” de ce mouvement naissant.
Du côté de la gauche et des syndicats, on regarde la chose avec scepticisme, et on scrute le moindre compte d’extrême droite qui pousserait l’initiative, pour expliquer à quel point il ne faut pas “se mélanger à ça”.
La vérité, c’est que c’est justement parce que les structures classiques ne sont pas à la manœuvre qu’il faut se saisir de ce mouvement. Car ce n’est que comme ça qu’un vrai renversement interviendra.
Oui, certains comptes d'extrême droite récupèrent l’appel à bloquer le pays.
Mais leur projet est autoritaire, raciste et profondément pro-capitaliste.
Ceux qui profitent, ce sont les Bernard Arnault, Bolloré et autres milliardaires. Pas les migrants.
La lutte actuelle (et future) est clairement une lutte des classes. C’était le cas en 2018 avec les Gilets Jaunes. Et ce sera encore le cas tant que le système parviendra à se maintenir.
Ce 10 septembre, soyons dans la rue, dans les actions surprises, dans les blocages, dans la lutte. Ceux qui refusent cette société de riches pour les riches doivent être visibles et organisés.
Ne nous faisons pas d’illusions : les chances que le mouvement prenne de l’ampleur sont faibles. Depuis les GJ, le pouvoir a encore plus militarisé la répression, et les médias agitent le drapeau de “l’étranger” pour détourner le plus grand nombre de la question révolutionnaire.
Mais rester en dehors des tentatives de lutte, surtout quand elles sont issues de la base, n’est pas une option. Pour survivre, il faut tenter. Et nous finirons bien par réussir.
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