Avec : Céline Achour, Pauline Angotti, Pierre Mary Armand, Cyril Bailleul, Bruno Barbier, Sarah Barthe, Maïc Baxane, Hugo Bel, Nathalie Bibougou, Régina Blaim, Ana Bloom, Sasha Bokobza, Mauro Bordin, Louise Brodsky, Adrian Caicedo, Olga Caldas, Yann Calvez, John Carrid, Jacques Cauda, Gokce Celikel, Manuela Centrone, Baptiste César, Emilie Chaix, Alice Charton, Dominique Chazy, Zoé Chiar, Tamara Chkhikvadze, Philippe Chung, Daphné Clairajhat, Maria Clark, Sophie Colon, ML Colrat, Yannick Dangin Leconte, Marielle Degioanni, Harold Denneulin, Nathalie Dianobin, Guillaume Dimanche, Lorenza Diotallevi, Dliss, Bruno Duplant, Delphine Epron, Céline Excoffon, Frédéric Fontenoy, Dominique Forest, Zoé Forget, Sabrina Di Geronimo, Mehrake Ghodsi, Domiziana Giordano, Cécile Gomez, Lionel Grassot, Julien Griffaud, Louise Gros, Larisa Hancu, Ekaterina Igorevna, Tata Jacqueline, Audrey Jacquot, Eléonore Janny, Cécilié Jauniau, Katia Kameneva, Hana Kanehisa, Isa Kaos, Lucie Kerouedan, Sierra Nicole Kinsora, Sandra Krasker, Edith Landau, Sébastien Layral D’Alessandro, Frédéric Léglise, Julie Legrand, Kathy Levavasseur, LiliRoze, Sophie Lormeau, Annie Lunardi, Laurent Mareschal, Sandra Martagex, Samuel Martin, Christophe Martinez, Armand Van Mastrigt, Marine Médal, Anna Mezey & Karin Crona, Efsevia Mihailidou, Hélène Milakis, Vital Molka, Natacha est gauchère, Julie Navarro, Julie Nivert, Rosalie Oakman, Gabrielle Ôm, Nathalie Ouamrane, Lorella Paleni, Orion Papleka, Julie Perin, Noël Perrier, Joël Person, William Phung, Eléonore Pironneau, Pascal Pistacio, Paulina Plizga, Natassa Poulantza, Marianne Pradier, Vincent Puren, Christiane Raich, Jeanne Rimbert, Stella Rinke, Amélie Rolland, Maurine Rolland, Valérie Rossignol, Baptiste Roux, Auréline Roy, Pola Ruszkowska, Léo de Saint Germain, Elizabeth Saint Jalmes, Sophie Sainrapt, Karine Salmieri, Cheyenne Schiavone, Lia Schilder, Alice Schneider, Middy Sebolavy, Alice Sfintesco, Eric Simon, Simone, Rose Slavy, Emilie Soumba, Vanda Spengler, Laureth Sulfate, SylC, Frédéric Taddeï Ange, Yves Tenret, Anne-Claire Thevenot, Thibaud Thiercelin, Myrtille Tibayrenc, Nikos Tranos, Céline Turlotte, Xecon Uddin, Uter, Saskia Van Rooijen, Benjamin Vanbremeersch, Adriana Vargas, Sandra vbm, Michel Vicario, Amélie Vidgrain, Jérôme Vinçon, Andréa Vousouras, Jing Wang, Jojo Wang, Charlie Wellecam, Christelle Westphal, Esther Wuhrlin, Sophie Yin, Wenjue Zhang.
Commissaire Laurent Quénéhen
Vernissage le mercredi 18 juin à partir de 18h
Performance de Manuela Centrone « Sextoy » / Performance de Sierra Nicole Kinsora
Signature de Clarissa Rivière : « Chemins de soumission », 2025
Dimanche 22 juin 16h Signature de Cécilia Jauniau : « Diaporama », 2025
Communiqué de presse
Il est intéressant de voir la genèse de ces salons érotiques qui furent créés par hasard. Le tout premier salon était une plaisanterie. Nous avions ouvert un espace d’expositions à Romainville en 2007, du temps où l’art contemporain n’avait pas encore pris ses marques dans cette ville, loin de là. C’était une salaison, d’où le nom de l’association, que nous avons administré à trois photographes : Adel Tincelin, Aurélie Veyron et moi-même. Nous nous donnions mutuellement des cartes blanches afin de laisser libre cours aux intérêts de chacun. Les jeunes du Lycée professionnel, qui se situait en face des salaisons, l’appelait : « la maison du cochon » car un cochon dessiné trônait en façade. En huit années d’exploitation du lieu nous avons réalisé une cinquantaine d’expositions et lors d’une de mes cartes blanches, j’ai décidé d’organiser un salon « cochon », un salon du dessin érotique. C’était une blague un peu potache car les salons n’étaient pas très en vogue et l’érotisme parfaitement désuet. Néanmoins, le salon a plutôt bien fonctionné dès le début, ce qui m’a donné l’envie de le rééditer chaque année sous la forme d’un appel à candidatures sans cv.
Avec l’évolution des mœurs, le respect nouveau des personnes non genrées, le mouvement #Metoo, le salon salo (qui signifie aussi en ukrainien le gras du cochon) a pris de nouvelles tournures avec moins de candidatures pornographiques. Ce sont des atmosphères intimes et personnelles qui sont aujourd’hui proposées, des fantasmagories érotiques et colorées. Il faut espérer que la mise en exergue de corps de femmes, d’enfants et d’hommes anonymes et sans droit va se raréfier. De fait, une grande partie des artistes qui expose dans ce salon exerce une reprise en main, en œuvres plutôt, d’un érotisme qui a été détruit ou qui leur a été volé, cela se perçoit parfois dans les pièces exposées.
Les artistes travaillent sur les ombres de la société, sur le non-dit, sur ce qui a été perdu et ce qui manque à la vie, c’est une puissance de réparation et de reconstruction par l’art, d’où la nécessité de ce salon.
Laurent Quénéhen, commissaire de Salo XIII
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