Nouveau rendez-vous : CinéfilLes !
Six long-métrages de fiction signés par des réalisatrices françaises au 21ème siècle et remis en lumière en leur présence.
Un choix de Pascale Breton.
Avec le soutien de l'Action Culturelle de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques.
Ouverture le 9 décembre 2025 à 20h : Innocence (2h02, 2004) de Lucile Hadzihalilovic, en sa présence
et en présence d'Anne Villacèque, cinéaste élue au Conseil d'administration de la SACD
Si le Cinéma Arvor est engagé dans la défense du Cinéma dans toute sa diversité depuis plus de cinquante ans, force est de constater que la diversité en terme de genre n'est pas toujours au rendez-vous. Depuis quelques années, le paysage parcouru se diversifie en la matière et l'horizon au loin semble se féminiser de plus de plus, mais nos coups d'œil dans le rétroviseur laissent apparaître un paysage principalement masculin.
Notre nouveau rendez-vous CinéfilLes partira à la recherche d'œuvres parfois cachées de l'Histoire plus ou moins récente du Cinéma, afin que la cartographie mentale des cinéphiles s'enrichisse des chemins tracés souvent difficilement par les autrices. La subjectivité étant de rigueur dans ce voyage, nous avons choisi de croiser la nôtre avec celle de Pascale Breton, cinéaste précieuse et cinéphile/fille.
Le Cinéma Arvor
Ce que pressentent les fillettes de cet étrange pensionnat, c'est qu'un jour elles devront subir une métamorphose. Mais laquelle ? Quelles en seront les conséquences ? Et pourquoi cette métamorphose future exige-t-elle autant de sacrifices, de codes, d'enfermement ? Tel est le thème du conte que Lucile Hadzi a inventé pour son premier long-métrage, sorti en 2004. Comme dans les meilleurs contes de fées, l'esthétique enchanteresse de l'enfance (chateau, forêt, danse, barques flottant sur l'eau) habille de sa splendeur une angoisse qui confine parfois à la terreur. Pourtant, malgré la vulnérabilité enfantine et les menaces qui rôdent, on est loin du genre de l'horreur et même des normes du fantastique. La narration est délicate et presque invisible, elle s'autorise de changer de personnage en cours de récit, tissant une choralité inédite. Mais elle nous mène d'une main sûre vers une résolution tout à fait inattendue.
Le film, tourné à l'époque en argentique, est depuis peu disponible en salle grâce à une copie numérique que nous serons les premiers à découvrir.
Pascale Breton
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