Au printemps 1968, les prémices de la révolution dont certains cris de guerre venant de la rue comme "Faites l'amour, pas la guerre", furent pris au sens littéral par mes parents, qui voulant
contribuer à la lutte des classes à leur façon, en évitant un inopiné coup de matraque ou un pavé derrière les étiquettes, mirent en pratique ce slogan si emblématique sans se douter qu’en fin
d’année, 12 décembre 68, vint au monde ce joli poupon tout rose et joufflu, avec un crayon dans une main, et une gomme dans l’autre...
À 5 ans, j'ai reproduis la carte de Madagascar, avec les couleurs des différents reliefs de l’ile, des villes.
Maman l’encadra fièrement, ravi que je ne sois venu au monde avec des capacités de géomètre, soit avec un compas dans la main gauche et un mètre-niveau dans l’autre...
En CP, Maîtresse, aussi gentille que dénué de don divinatoire, assura à ma mère quelle n’avait à s’en faire, je serai toujours 1er de la classe. ( ne jamais répéter cela à son enfant, car c’est
synonyme de « tomber tout cuit dans le bec », et les devoirs, balancés hors du nid tel l’oisillon gourmant jette son chétif jumeau).
Cette brave enseignante avait omis de préciser que ma place sur le podium ne concernerait que les matières attrait au dessin d’art.
Autodidacte, (niveau scolaire Bac moins deux) La bande dessinée a joué un rôle important dans ma vie, m’ouvrant les portes du monde du travail dans des domaines que je n’aurais pas imaginé :
Bureau d’études en sécurité incendie, dont le message préventif du comportement à tenir au cas où s’en déclencherait un, n’étaient jamais lu. J. P. Graux, Paix à son âme, fan de bédé, eu la bonne idée de faire passer le message sous forme de dessins succinct mais attisant la curiosité.
Voilà. Ces derniers temps, j'ai décidé de sortir de ma zone de confort pour explorer différents thèmes loin de l’illustration traditionnelle qui m’a toujours ouvert les portes du travail.
Après avoir liquidé mon propre bureau d’études en 2014,
J’ai eu le plaisir de dessiner pour moi, ce qui indubitablement me manquait cruellement. Un mal pour un bien, dit-on.
Aujourd'hui, une amie précieuse qui avec un regard nouveau et des critiques constructives qui souvent ont fait mouche, me fit part qu'il était surprenant que je n'ai jamais exposé mes créations.
J'ai pris son conseil à cœur et aujourd’hui brasserie Saint-Georges m’ouvre ses portes pour matoute première exposition à une échelle conséquente.
Merci de cet honneur!
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