Soyez des nôtres pour ce double événement qui sera l'occasion de souligner à la fois la parution des nouvelles éditions préparées par Sophie Ménard (Université de Montréal) des romans de Georges de Peyrebrune (1841-1917) Victoire la Rouge et Les Ensevelis, ainsi que le lancement du dixième dossier de la revue Fémur, consacré à l'étude de l'œuvre de Peyrebrune et de celles d'autres autrices à la plume transgressive.
Extrait de la préface de Victoire la Rouge : « Georges de Peyrebrune est souvent présentée comme "l'auteur de Victoire la Rouge" par les critiques contemporains qui ont, à plusieurs reprises, commenté ses nouvelles publications. Ils s'accordent à reconnaître la plurigénéricité de sa production, oscillant entre romantisme, idéalisme et naturalisme [...]. Romans réalistes, romans sentimentaux, romans populaires, romans symbolistes, romans psychologiques sont autant de déclinaisons du romanesque chez elle, qui témoignent de la grande labilité de son talent. La romancière est pleinement engagée dans la vie culturelle de son temps. Républicaine, féministe, dreyfusarde, elle est admise à la Société des gens de lettres en 1881 et fait partie du premier jury exclusivement féminin du prix Vie heureuse (1904), qui adoptera en 1919 le nom de prix Femina. [...] Pourtant, elle finit son existence dans le dénuement et la pauvreté, et son œuvre, qui a été traduite en italien, en espagnol, en portugais et en allemand, sombre dans l'oubli. La minoration des femmes dans l'histoire constitue un "mouvement orchestré" qui aboutit à des formes d'invisibilisation généralisée visant un type de productions littéraires – rendues "illisibles" car non accessibles – qu'il convient de faire sortir de l'ombre, où plus d'un siècle d'histoire littéraire les a jetées. »
Nous nous réunirons à partir de 18h le 10 septembre 2025, à la librairie n'était-ce pas l'été (6792 boul. Saint-Laurent). Un verre et des bouchées seront servis et l'événement est ouvert à tous.tes.
|
