Bruisme #13 · JOUR 1 · Du bruit, des foules // Matthieu Metzger & Josselin Minier (FRA)
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Conférence inaugurale du festival Bruisme organisé par Nage libre du 26 au 29 juin à Poitiers et alentours.
Entrée libre, réservation conseillée
Échanges avec bruits, musiques par Matthieu Metzger, saxophoniste, compositeur, musicologue, créateur des bidules (lutherie électronique) et Josselin Minier, vidéaste (miroir ardent), musicologue, graphiste.
Au départ, il y un clic, un bruit puis plusieurs, qui résonnent dans l’espace et le temps. De ces bruits naissent des boucles temporelles. Cet entretien entre musicologues, accompagné d’un échange entre algorithmes et saxophone, interroge le son avant la partition, la notion de musique amplifiée, mais également les médiums d’enregistrement (du vinyle au CD en passant par la K7 audio…). Autant de manières de produire et d’écouter une même musique en jouant avec les temporalités. L’enregistrement a considérablement modifié notre rapport à la musicalité, entre le présent de l’horloge et l’instant vécu individuellement, rendant la musique disponible partout-tout le temps. Mais les musiciens jouent avec l’enregistrement afin de réactiver une volonté antique de la musique : c’est la foule, l’ensemble que l’on recrée, pour célébrer la mémoire, quitte à en réveiller les morts.
Crédit image : Josselin Minier
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Entrée libre, réservation conseillée
Échanges avec bruits, musiques par Matthieu Metzger, saxophoniste, compositeur, musicologue, créateur des bidules (lutherie électronique) et Josselin Minier, vidéaste (miroir ardent), musicologue, graphiste.
Au départ, il y un clic, un bruit puis plusieurs, qui résonnent dans l’espace et le temps. De ces bruits naissent des boucles temporelles. Cet entretien entre musicologues, accompagné d’un échange entre algorithmes et saxophone, interroge le son avant la partition, la notion de musique amplifiée, mais également les médiums d’enregistrement (du vinyle au CD en passant par la K7 audio…). Autant de manières de produire et d’écouter une même musique en jouant avec les temporalités. L’enregistrement a considérablement modifié notre rapport à la musicalité, entre le présent de l’horloge et l’instant vécu individuellement, rendant la musique disponible partout-tout le temps. Mais les musiciens jouent avec l’enregistrement afin de réactiver une volonté antique de la musique : c’est la foule, l’ensemble que l’on recrée, pour célébrer la mémoire, quitte à en réveiller les morts.
Crédit image : Josselin Minier
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