Nuits Beau Tas #17/ arcane Sub Rosa: Stéphane Ginsburgh plays Morton Feldman
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Morton Feldman accompagne Stéphane Ginsburgh dans son long cheminement musical depuis le début des années 1990. Une intégrale chez Sub Rosa toujours en cours d'élaboration, de nombreuses performances, mais ici et pour la première fois réunies dans une seule performance, les quatre dernières pièces du minimaliste new-yorkais. En prélude à cette lente disparition dans la nuit, une pièce de David Toub écrite à l'intention de Stéphane Ginsburgh et qui se retrouve sur un album fraîchement sorti chez Sub Rosa.
“ Mon expérience passée consistait à ne pas "interférer" avec le matériau, mais à utiliser ma concentration comme un guide pour ce qui pouvait se produire. J'en ai parlé un jour à Stockhausen lorsqu'il m'a demandé quel était mon secret : "Je ne pousse pas les sons dans tous les sens. Je ne pousse pas les sons dans tous les sens". Stockhausen a réfléchi et a demandé : "Pas même un tout petit peu ?”
Les paroles de Morton Feldman sont tout aussi précieuses pour le compositeur que pour l'interprète. Alors que sa musique vous entraîne lentement vers le silence - comme le font certaines pièces tardives de Beethoven ou de Schubert par un processus d'atomisation ou de répétition - vous réalisez à quel point il est inutile d'essayer de "faire" quoi que ce soit, de la pousser contre son propre mouvement. C'est là que vous apprendrez quelque chose sur n'importe quelle interprétation, sur n'importe quelle pièce : interrogez d'abord la musique et concentrez-vous. Jouer ou écouter Morton Feldman vous ramène aux très rares moments où vous regardez une nuit d'été brillamment étoilée, incapable de mesurer sa taille parce qu'elle est au-delà de votre sens, un sens de l'infini dans un espace fini".
Stéphane Ginsburgh
Programme
David Toub
Duophony (2020)
Morton Feldman
Piano (1977)
Triadic Memories (1981)
For Bunita Marcus (1985)
Palais de Mari (1986)
Coproduction : Nuits du Beau Tas, Sub Rosa, Baixu
“ Mon expérience passée consistait à ne pas "interférer" avec le matériau, mais à utiliser ma concentration comme un guide pour ce qui pouvait se produire. J'en ai parlé un jour à Stockhausen lorsqu'il m'a demandé quel était mon secret : "Je ne pousse pas les sons dans tous les sens. Je ne pousse pas les sons dans tous les sens". Stockhausen a réfléchi et a demandé : "Pas même un tout petit peu ?”
Les paroles de Morton Feldman sont tout aussi précieuses pour le compositeur que pour l'interprète. Alors que sa musique vous entraîne lentement vers le silence - comme le font certaines pièces tardives de Beethoven ou de Schubert par un processus d'atomisation ou de répétition - vous réalisez à quel point il est inutile d'essayer de "faire" quoi que ce soit, de la pousser contre son propre mouvement. C'est là que vous apprendrez quelque chose sur n'importe quelle interprétation, sur n'importe quelle pièce : interrogez d'abord la musique et concentrez-vous. Jouer ou écouter Morton Feldman vous ramène aux très rares moments où vous regardez une nuit d'été brillamment étoilée, incapable de mesurer sa taille parce qu'elle est au-delà de votre sens, un sens de l'infini dans un espace fini".
Stéphane Ginsburgh
Programme
David Toub
Duophony (2020)
Morton Feldman
Piano (1977)
Triadic Memories (1981)
For Bunita Marcus (1985)
Palais de Mari (1986)
Coproduction : Nuits du Beau Tas, Sub Rosa, Baixu
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